La mémoire de l’eau

A l’époque où Jacques Benveniste publie les résultats de ses recherches sur la mémoire de l’eau, je viens de découvrir Rupert Sheldrake et la notion de champs morphiques. Cette théorie du biologiste Rupert Sheldrake suggère que la nature des choses dépend de champs – des champs morphiques. Chaque type de système naturel possède son propre type de champ ; il y a un champ pour l’insuline, un champ pour le hêtre, un champ pour l’hirondelle, etc. Ces champs façonnent les différents types d’atomes, de molécules, de cristaux, d’organismes vivants, de sociétés, de coutumes et de modes de pensée.

Ainsi, le cerveau, trop petit pour contenir la mémoire, n’est pas un organe de stockage mais un organe de liaison avec la banque de données du champ morphogénétique dans laquelle se mêlent passé, présent et futur.

Ces découvertes vont dans le même sens : la communication intemporelle.

Je découvre alors un livre ‘La vie secrète des plantes’ qui raconte diverses expériences menées de par le monde avec le monde végétal. Dans ce livre, un chapitre très particulier me fait penser à Benveniste et je lui envoie une photocopie en lui demandant son avis.

Il s’agit d’une petite entreprise des années 50 aux USA, l’UKACO, qui a mis au point un appareil radio pour traiter les champs de maïs en utilisant non pas un pesticide, mais les fréquences vibratoires dudit pesticide. Et les résultats sont impressionnants. A tel point qu’ils se verront interdits d’exercer après la confiscation de leur matériel par l’armée étasunienne.

Jacques Benveniste me répond deux mois plus tard en m’expliquant que sa vie a basculé, qu’il n’a plus accès à ses locaux et que son courrier lui est remis avec retard, ce qui explique son délai de réponse, mais que le contenu de ma lettre lui plaît beaucoup et que si un jour il peut à nouveau reprendre des recherches, il les orienterait dans ce sens.

Et puis le temps a passé.

Voici quelques mois, je découvre un site dédié à son œuvre, et géré par ses fils. Nous échangeons quelques mots sur cette histoire et, un beau matin, je réalise ceci :

La mémoire de l’eau n’est pas une notion à prendre à la légère !

Lorsque se met en place le système international des poids et mesures, on utilise la planète pour les unités de longueurs, et l’eau comme unité de poids, ces deux entités étant omniprésents sur notre terre nourricière.

Ainsi le décimètre est appelé le litre et le même litre empli d’eau est nommé kilo. Kilo est mot grec qui signifie mille. Un litre d’eau contient donc mille grammes.

Tiens donc : gramme est aussi un mot grec !

Gramme signifie lettre. Une lettre écrite, voire gravée. Pour qu’on s’en rappelle.

Mais qui se rappelle du sens des mots grecs ?

On a ainsi nommé l’eau (mais qui donc ?) mémoire !

On entend couramment le verbe “engrammer” dont le sens va au delà du simple savoir intellectuel. Engrammer quelque chose, c’est vraiment en être imprégné au point de faire corps avec jusque dans nos cellules.

C’est exactement ce que fait l’eau. Dans chacune de nos cellules, il y a 22 milliards de molécules qui entrent et sortent en permanence, sans bruit, mais chacune a un rôle précis. Pour en savoir plus sur ce rôle, connectons nous au niveau de nos cellules et réapprenons à leur parler avec respect.

Une réflexion sur « La mémoire de l’eau »

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