Mise en perspective

La perspective est une déformation optique liée à la nature sphérique de l’œil qui permet à chaque individu de se sentir opérationnel face au monde réel.

Les objets ne rétrécissent pas lorsqu’on s’en éloigne : c’est l’ouverture d’angle de notre pupille qui s’en charge. La vision que nous avons de notre entourage est ainsi totalement modifiée, mais cette modification ne nous gêne pas, puisque nous nous sentons toujours au centre de ce qui nous entoure et c’est par cette sensation d’être central que nous développons notre individualité.

Les données que j’ai rassemblé sur ce site sont à examiner dans ce sens :

– La découverte de la vie anaérobie par Lynn Margulis, phénomène incontournable qui entraînera l’apparition de l’oxygène atmosphérique ainsi que le monde végétal et animal, élargit considérablement le champ de réflexion habituel.

– La découverte des microzymas par Antoine Béchamp offre une explication sans précédent du fonctionnement biologique, replaçant la notion d’harmonie au cœur du vivant.

– La mise en évidence des transmutations biologiques par Louis Kervran, Gaston Naessens ou Jean Boucher, permet de prendre un certain recul par rapport aux certitudes de la science chimique balbutiante.

La nature de l’eau, avec Marc Henry, Jacques Benveniste, Masaru Emoto, ouvre une porte sur la nature lumineuse de cet élément essentiel qui ne cesse de voyager de la haute atmosphère au monde cellulaire pour y amener des informations essentielles au développement de la vie sous toutes ses formes.

Curieusement la ‘science officielle’ a classé tous ces sujets aux abonnés absents.

Un parallèle éloquent

Il s’agit de l’histoire du chiffre.

Il ne viendrait l’idée à personne de considérer les chiffres arabes comme une absurdité.

Or il a fallu presque sept siècles pour que la France adopte officiellement cette forme de numération qui vient en réalité de l’Inde.

. Depuis Gerbert d’Aurillac au dixième siècle (ce pape mathématicien qui fut un des premiers à en recommander l’usage) jusqu’au quinzième siècle où on commença à s’en servir, il fallut encore deux siècles pour que l’administration française l’officialise.

Le chiffre romain perdura ainsi avec toute sa complexité : multiplier ou diviser était l’apanage d’une élite et cette élite ne voyait pas d’un bon œil le fait d’abandonner ses privilèges. Il fallait des années d’études pour devenir calculateur mais, une fois en poste, ces personnes se voyaient confier la gestion des gens fortunés et cette position était évidemment fort confortable.

Le chiffre indien ( transmis par les arabes) , malgré sa facilité, fut même interdit.

Le mot ‘calcul’ est lié au mot ‘calcaire’ et aux ‘cailloux’ qui servaient à compter. La médecine utilise à bon escient ce mot ‘calcul’ lorsqu’il s’agit de nommer les dépôts calcaires dans le corps. Mais la science mathématique n’a pas jugé bon de changer ce mot pour désigner la nouvelle technique inhérente au chiffre décimal.

Le mot ‘chiffre’ désigne le zéro. Le verbe ‘chiffrer’ signifie évaluer mais désigne aussi un langage crypté, qu’il faut déchiffrer. Le mystère règne encore autour de cette numération qui n’est pas ouvertement nommée.

Le caillou reste encore bien présent dans l’inconscient collectif.

la loi de l’hormèse

Vivante, ce film avec lequel Thierry Casanovas nous initie à cette notion de santé dynamique, l’hormèse étant le terme qui nomme nos fonctions adaptives.

L’hormèse est un processus par lequel un organisme, à qui l’on administre de faibles doses d’agents générateurs de stress, normalement toxiques, se trouve renforcé et montre ensuite une plus grande résilience à des doses plus élevées de ces mêmes toxiques ou facteurs de stress.

Par exemple, l’activité physique, le jeûne intermittent et la restriction calorique et certains composés nutritionnels mettent l’organisme à l’épreuve et activent les mécanismes de résistance au stress. Dans une certaine mesure, ils sont bénéfiques, mais pratiqués en excès, ils peuvent être délétères.

Aujourd’hui ordinaire

Oui, c’est toujours aujourd’hui que les choses se passent, que les idées viennent, les envies, les doutes, et tout le reste. La vie est un présent permanent et nous y sommes bel et bien plongés.

Notre allié, c’est le temps. Je peux ainsi réfléchir avant d’écrire ces mots, histoire de mettre en phase mon idée d’écrire avec les mots qui me viennent. Freiner l’enthousiasme débordant et encourager le calme de mon esprit. Oui, le temps est nécessaire pour cela. Une sorte de décantation salutaire s’opère qui permet d’éclaircir l’idée. La rendre pertinente.

Pourtant la notion de temps est souvent mal perçue. On se plaint souvent d’en manquer.

Or le temps est insaisissable, même les meilleures horloges le laissent partir. On sait conserver l’eau, les récoltes, les maisons qui nous abritent, mais le temps, lui, non !

Einstein nous a montré qu’il dépendait de la gravitation et, effectivement notre planète en est dotée, et nous y sommes posés sans même apprécier ce confort de pouvoir nous y mouvoir sans partir dans toutes les directions au moindre de nos mouvements.

Le même Einstein nous a également montré comment le temps pouvait se dilater avec la vitesse. La limite temporelle serait la vitesse de la lumière. Ainsi il existerait plusieurs plans temporels, liés à la gravitation locale (les planètes ou les astres n’ont pas la même masse, donc pas la même gravitation…) et un plan intemporel lié à la lumière.

Tiens donc : différentes temporalités co-existeraient ?

Je renvoie les septiques à l’ouvrage incontournable sur la question : “la Relativité”.

Avec les autres, je propose d’examiner ce qui distingue une connaissance intellectuelle d’une connaissance intuitive. Une cellule, qu’elle soit animale ou végétale, se passe d’intellect pour exister et coexister avec les autres cellules. Le sommeil en est bien la preuve puisque durant cette période, toutes les cellules opèrent sans cet ‘outil à penser’.

Et le résultat est bien là : les plantes sont prospères et digèrent la lumière en la ‘temporalisant’, les animaux absorbent cette manne végétale et vivent sans se poser de question. Seuls les humains profitent de cet état de fait, mais ils ont placé leur intellect au dessus du spontané cellulaire, prétendant tout expliquer.

Cette prétention n’est pas pour autant effective, car une foule de questions surgissent assez vite qui contredisent les tentatives intellectuelles, évidemment limitées car liées à la temporalité… On assiste alors à une scission entre les humains. Il y a ceux qui savent ce qu’ils ont appris et ceux qui doutent.

Comment sortir alors de ce mode binaire, existerait il un domaine de cohérence qui ouvrirait un espace nouveau ?

Je laisse la parole à Daniel Favre, que j’ai d’ailleurs eu l’occasion d’accueillir chez moi l’été dernier, invité par mon ami Richard Federman, journaliste itinérant.

Daniel Favre et l’incertitude

Coïncidences remarquables

Lorsque Louis Kervran situe le contexte scientifique dans lequel s’opèrent ses recherches, je sens un esprit lucide, ouvert à une observation complète.

“Dans notre discipline, je mesurais les limites de notre savoir. Très vite, je me suis aperçu qu’en biologie, comme en physique, que des hypothèses étaient considérées comme des sciences exactes, des faits tangibles, sans avoir été ni expérimentées, ni vérifiées, qu’elle étaient contredites par les observations, ce qui m’a amené à étudier des voies que mes confrères négligeaient. Les physiciens de l’atome, enfermés dans leurs contradictions, étaient devenus insensibles au doute du savoir.”

Lorsque Lynn Margulis nous explique comment l’apparition de l’oxygène atmosphérique va donner naissance au règne végétal et au règne animal par le biais des mutations qu’opèrent les bactéries anaérobies, je sens le même esprit lucide.

Ces deux scientifiques ne sont quasiment jamais cités, mais ici je veux les honorer en montrant ce qui suit :

La chlorophylle et l’hémoglobine sont deux molécules distinctes, mais très similaires

La différence clé entre la chlorophylle et l’hémoglobine est que la chlorophylle est un pigment photosynthétique présent dans les plantes et d’autres organismes photosynthétiques, tandis que l’hémoglobine est un pigment respiratoire présent dans les globules rouges des vertébrés.

Au niveau chimique, cette différence est l’ atome de fer au cœur de l’hémoglobine et l’atome de Magnésium au cœur de la chlorophylle.

Au passage, je note que cette similitude permet de comprendre comment le monde végétal nous est bénéfique.

Mais on peut aller plus loin !

En me référant au tableau périodique des éléments de Mendeleïev, je constate que le numéro atomique du fer est 26 et celui du magnésium est 12. Ces deux chiffres me font directement penser à deux notions hébraïques, un domaine que j’ai longuement parcouru et par lequel j’ai appris à reconnaître comment de simples chiffres peuvent indiquer de profondes vérités.

Et celle qui est ici sous jacente est impressionnante : j’associe le chiffre 26 aux quatre lettres du “Nom” divin, dit ‘tétragramme’ qui signifie “Je suis”. Ce nom est donné à l’humain pour qu’il le répète et acquière une protection totale. Bizarrement, la tradition Judaïque en viendra à interdire de prononcer ce mot et à le remplacer par Adonaï qui signifie ‘le seigneur’ privant ainsi les fidèles du bienfait du “Nom”.

Le chiffre 12, celui du Magnésium, m’invite à regarder la 12 ème lettre de l’Alephbeth qui est le Lamed, l’ancêtre de notre 12 ème lettre le ‘L’.

Or le Lamed, seule lettre de l’alephbeth à dépasser vers le haut, est symboliquement associé à une tige de végétal qui s’élève vers la lumière.

Que sait-on sur le sang ?

J’ai découvert assez récemment les conférences de Bernard Vial.

Après 30 ans de recherche, Bernard Vial affirme que le sang véhicule notre inconscient émotionnel. Traversé d’ondes de pression, de molécules d’oxygène et par plus de 500 protéines distinctes, le milieu sanguin offre un autre mode de communication via les protéines qu’il contient. Organe méconnu de la transmission de l’affect, le sang joue ainsi un rôle central dans la médecine affective.

Rupert Sheldrake, le biologiste de l’âme

Rupert Sheldrake est un biologiste britannique. Il a été Directeur de recherches en biochimie à l’Université de Cambridge et chercheur à la Royal Society. Il est désormais mondialement connu pour sa théorie des champs morphogénétiques et de la résonance morphique. Ses recherches incluent des thèmes comme le développement et le comportement des animaux et les végétaux, la télépathie, les perceptions extra-sensorielles et la métaphysique. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages de référence dont “Les pouvoirs inexpliqués des animaux”, “L’âme de la nature” et “Réenchanter la science”.

Un article de Agoravox donne une idée de son champ d’investigation.

Histoire des fractales

Cette image est une ‘fractale’.

En réalité, c’est une équation mathématique mise en image.

L’histoire des fractales est particulièrement intéressante à mes yeux, car elle commence par une impossibilité. Pour faire court, voici l’histoire : tout nombre multiplié par lui même donne un nombre positif. Ainsi l’ensemble des carrés des nombres est un ensemble positif, que ces nombres soient négatifs ou pas.

De ce fait on considérait que les nombres négatifs n’avaient pas de racine carrée.

C’était absolument exclu… Impossible même !

Jusqu’au jour où un individu décida de créer un nouvel ensemble qu’il nomma les imaginaires. Un farfelu pensa t-on. Et pour ce faire, il décida que l’unité des nombres imaginaires, i, serait tel que i multiplié par lui-même, donc i au carré, serait égal à -1.

Cette invention fut en réalité très utile pour résoudre des calculs qu’on pensait impossibles. Notamment dans le domaine de l’électricité et de la physique.

Sans ces imaginaires, nous n’aurions certainement pas accès à tout ces outils magiques liés à l’électricité. On s’habitua , non sans réticence à les utiliser en tant que ‘nombres complexes’ . Et puis il y eut Benoit Mandelbrot. Ce génie mathématique utilisa les nombres complexes pour tenter de comprendre des phénomènes aléatoires dans les connexions électriques des premiers ordinateurs en réseau. Et ainsi naquirent les équations dites ‘fractales’. Dont nous apercevons la forme première dans l’image d’en haut.

Bon, et alors ?

L’histoire ne fait que commencer : cette image, apparemment fixe, n’a pas de limites.

Et voilà comment d’une impossibilité mentale est arrivé un concept qui nous fait entrer dans un univers extraordinaire où nos habitudes de raisonner de façon linéaire se voient transcendées radicalement .

Quel est le point commun entre les oscillations des battements du coeur, la forme des nuages, le trajet d’un éclair et l’entrelacement microscopique des vaisseaux sanguins ? Les fractales. Ces aberrations mathématiques définissent toutes les formes géométriques que l’on retrouve dans la nature. Voici leur histoire.

Comment Benoît Mandelbrot balaye les idées reçues sur les limites des mathématiques.


Maintenant regardons comment peut s’opérer une perte du sens premier d’un concept fondamental :

L’histoire du mot : Pente

Lorsque Pythagore explique son théorème sur l’angle droit, il trace un triangle dont un côté vaut 3 unités, un autre 4 unités et le troisième, 5 unités.

Et il nomme le grand côté : hypoténuse.

Dans cet exemple, le plus simple à vérifier et à comprendre, l’hypoténuse vaut 5. En grec, 5 se dit : Penta.

Voilà comment le mot Penta (le chiffre 5 en grec) désigne maintenant une ouverture d’angle en géométrie (la pente d’un triangle) et , dans le langage courant, la notion de descente ou de montée d’un chemin ou d’une route. Les élèves qui n’ont pas compris le raisonnement de Pythagore ont retenu l’apparence visuelle de l’hypoténuse, et non sa valeur ! Pourtant la science mathématique se veut exacte, mais je n’ai jamais rencontré de mathématicien qui reconnaisse cette grossière méprise !