Pour comprendre les transmutations biologiques, il est nécessaire de se faire une idée de l’organisation de la matière. Car la matière n’est pas le fruit d’un hasard, bien au contraire, et toute personne curieuse peut s’en rendre compte en consacrant quelques instants sur ce tableau connu sous le nom de “Tableau périodique des Eléments” que réalisa Dmitri Mendeleïev.
Étonnamment, cette référence universelle incontestable est issue d’un étonnant imbroglio, partiellement confirmé par un rêve, et non pas d’un labeur ascétique comme on pourrait croire…
Découverte du tableau périodique de Mendeleïev
L’écriture de la première version du tableau périodique, celle qui est publiée en 1869, s’est déroulée en une seule journée. Cette journée a été minutieusement reconstituée et l’on sait que ce matin du 17 février 1869 (1 mars de notre calendrier), Mendeleïev reçut deux lettres de A. I. Khodnev à propos de la visite d’une laiterie. Il est probable que Mendeleïev les ait reçues pendant son petit déjeuner comme l’atteste la tâche en forme de tasse sur l’une d’elles. Mendeleïev essaya d’arranger le tableau des éléments, en vain. Il alla alors inspecter une laiterie, reportant son problème de classement à plus tard. Sur un deuxième papier daté de cette même journée, Mendeleïev fit deux autres tentatives infructueuses de classement. Il reçu ensuite son ami A. A. Inostrantsev qui plus tard, se rappela avoir trouvé Mendeleïev pensif, expliquant qu’il avait en tête une idée de classement qu’il n’arrivait pas à mettre en forme.
Après cette visite, Mendeleïev écrivit la liste des masses atomiques exactes dans la marge de son ouvrage « fondement de la chimie ». A partir de cette liste, il recopia sur des fiches séparées les 63 éléments chimiques connus, leur masse atomique et leurs propriétés chimiques essentielles. Puis il essaya de disposer les cartes pendant plusieurs heures. Il recopia finalement l’arrangement sur un bout de papier qui porte de nombreuses retouches. Mendeleïev alla se reposer ; à son réveil, il écrivit d’une traite la classification telle qu’elle est publiée dans sa première communication. La légende dit qu’il aurait vu sa classification en rêve.
De son vivant, Mendeleïev eut le plaisir de savoir que trois des éléments dont il avait prévu l’existence furent découverts (gallium, scandium et germanium), et que les propriétés tant physiques que chimiques qu’il avait annoncées pour le corps simple et certain de ces composés était les bonnes. Il avait même, dans certains cas, prédit par quelle méthode ces éléments seraient découverts, et cela fut vérifié.
Louis Kervran
Né à Quimper en 1901, il sera promu ingénieur en Physique en 1925. Il a été appelé dès 1946 comme Directeur de Recherche sur les conséquences possibles du programme nucléaire français et chargé de conférences à l’École de Physique et de Chimie de Paris, ce qu’il accomplira jusqu’à sa retraite en 1966.
“Dans notre discipline, je mesurais les limites de notre savoir. Très vite, je me suis aperçu qu’en biologie, comme en physique, que des hypothèses était considérées comme des sciences exactes, des faits tangibles, sans avoir été ni expérimentées, ni vérifiées, qu’elle étaient contredites par les observations, ce qui m’a amené à étudier des voies que mes confrères négligeaient. Les physiciens de l’atome, enfermés dans leurs contradictions, étaient devenus insensibles au doute du savoir.
Ma fonction était unique en France, J’étais nommé et reconduit dans mes fonctions par des arrêtés ministériels, payé sur fonds spéciaux, comme responsable de la commission de sécurité nucléaire, chargée de prendre les mesures réglementaires, à cheval sur la Biologie et la Physique, pour la protection des populations.
C’est ainsi que j’ai pu poursuivre les recherches sur les phénomènes régissant l’activité nutritionnelle et nécrophage des organismes vivants, les bactéries, les plantes, les animaux,… et à publier mes résultats.
Ces organismes procédaient à des échanges dans la structure moléculaire de l’atome, transformant un élément en un autre, pour compenser une carence nutritionnelle, sans émettre de rayonnement nucléaire nocif, sans que la totalité du nombre moléculaire ait changé, alors qu’en physique nucléaire, ces opérations demandent des moyens énormes en énergie, et en matériel.
Exemple : Le Carbone C12 associé à l’Oxygène O16 produisent 2 Azotes N14 ( C+N = 28 ==> 2 N = 28 )
Ainsi j’ai pu mettre en évidence, expérimentalement, de façon irréfutable, que des faits inexplicables par les Sciences chimiques et physiques traditionnelles ou nucléaires, le sont par la Biologie et sont le fait de transmutations opérées par les organismes vivants. “
Les conséquences des transmutations biologiques sont de plusieurs ordres. D’une part scientifique, puisqu’il faudra remettre en cause certaines de nos certitudes sur la constitution de l’atome et de son noyau, et d’autre part socio-économique. En effet, il devient important de modifier notre comportement vis à vis de la diététique, de la médecine, et de l’agriculture. Un autre aspect de ces recherches pourrait être la possibilité de détruire par des bactéries les métaux lourds, en particulier les déchets nucléaires radio-actifs. Déjà certains médecins soignent l’ostéoporose et la décalcification osseuse par des extraits de silicium alcalin extraits de la prêle.
Ce qui fait sursauter tous les physiciens, surtout les théoriciens quand on leur parle de transmutations biologiques, c’est la « barrière Coulombienne ». Les noyaux de tous les atomes étant positifs, pour faire fusionner deux noyaux, il faut les approcher suffisamment près pour que des forces encore plus importantes : les forces nucléaires prennent le dessus, et assurent la fusion des deux noyaux. On peut réaliser cela très facilement dans un accélérateur de particules, où on soumet les noyaux à des grandes vitesses qui leur permettent de franchir cette barrière de répulsion des charges. Mais en biologie, de toute évidence il n’y a pas de telles énergies. Il faut trouver une autre explication. Si ce premier miracle se produit, il faut encore expliquer ce qui se passe avec les énergies dégagées. En effet, les réactions de fusion nucléaires s’accompagnent d’une baisse de masse, qui correspond suivant la fameuse relation d’Einstein E=mc2 à un fort dégagement d’énergie, c’est à dire de chaleur. Voilà au moins deux miracles à accepter et expliquer. A ce jour, il n’y a pas vraiment de modèle satisfaisant, mais on peut imaginer un mécanisme catalytique encore inconnu qui permette de franchir la barrière Coulombienne, et des réactions endothermiques qui se produisent simultanément avec les réactions exothermiques, et absorbent l’énergie produite.
Gaston Naessens a démontré comment les cellules dégénérée ou cancéreuses, produisent une hormone qui accapare tout l’azote disponible, privant ainsi le système immunitaire environnant.
Le besoin des plantes en Azote pour assurer leur croissance a fait croire aux agronomes que c’est en apportant de l’azote chimique que l’on pouvait régler ce besoin.
La réalité du terrain nous prouve que les apports artificiels d’azote sous la forme déshydratée des engrais chimiques, sont plus nocif pour les céréales ou les légumes, parce qu’ils provoquent des excès d’oxydation dans les plantes et un durcissement du sol (compactage).
C’est en apportant au sol ce qui lui permet de fabriquer son azote, à sa manière que cet azote sera le mieux accepté et transformé en énergie : C + O ===> 2 N
Jean Boucher est le seul agronome à avoir étudié Kervran, il a rétabli le rôle essentiel du magnésium qui joue le rôle de catalyseur dans les transmutation,avec en plus celui de renforcement des défenses immunitaires.
C’est ainsi que l’on peut déterminer les matières à apporter au sol pour obtenir une nourriture qu’il va transformer selon ses besoins et produire ce qui lui est nécessaire, exactement comme le fait la cellule vivante dans son milieu naturel.
Il est le seul agronome a avoir contesté la prédominance exagérée du potassium dans les engrais chimiques, et du rôle essentiel que devrait représenter le magnésium en temps que régulateur du potassium et catalyseur des phénomènes de transmutation biologique et biochimique, établies par L. Kervran…
On peut comprendre que les professionnels du monde agricole ignorent les travaux de Kervran et aient relégué ceux de Boucher aux oubliettes, parce qu’ils les considèrent comme des visionnaires, sans tenir compte ou s’être informé de leur travaux et recherches…
On peut aussi admettre qu’ils considèrent que la nature de l’eau n’est pas l’élément déterminant qui participe à la fertilisation, par les engrais biologiques ou industriels, tout simplement parce qu’ils ne l’ont pas étudié.
Dès lors, ils ne faut pas s’étonner que sans un équilibre minéral ou biologique, ces professionnels ne peuvent parvenir à enrayer les “mauvaises plantes”, les maladies qui découlent, par les traitements chimiques ou les OGM.
Se servir du principe des transmutations pour effectuer les apports correctif est la seule solution qui permet au sol de fonctionner efficacement, parce que le sol est un organisme vivant et que cela colle avec son processus fonctionnel.
Ce qui signifie que pour augmenter le taux d’azote naturel dans les sols, pour produire mieux et plus, il faut apporter du carbone (sous la forme d’hydrates de carbone naturels : engrais vert d’orge, solutions de céréales germées, …) de l’eau et des ferments biologiques… Le temps de réaction est au minimum de 21 jours…
Un fonctionnement qui ne peut se faire que si les structures générales du sol sont équilibrées et si l’eau utilisée est pure..
Jean Boucher, est parvenu à expliquer le fonctionnement des éléments au sein de la matière vivante, ce qu’il explique dans son livre : “Pour une véritable Agriculture Biologique”. “Cations majeurs”
Le Biochar
Concrètement parlant, le fait de reconsidérer la chime de Lavoisier est loin d’être une hérésie, bien au contraire. On y apprend que tous les processus de digestion et de germination pratiquent des transmutations biologiques.
L’équation de Gaston Naessens est éloquente : C + O = 2N, en français : 1 atome de Carbone lié à un atome d’oxygène donne 2 atomes d’azote.
Ne cherchez pas un chimiste pour vérifier cette équation. Il risque l’arrêt du coeur immédiat. Pourtant c’est ainsi que la nature fonctionne et nous en avons la preuve avec ce qu’on a nommé “Biochar”.
Une révolution verte ? Le biochar est produit par la carbonisation de résidus agricoles inutilisés, comme la balle de riz, par pyrolyse (en chauffant dans un environnement avec peu d’oxygène ou sans air) au lieu de les brûler. Enfoui dans le sol, le carbone ainsi capturé peut y rester des siècles. La méthode traditionnelle, qui consiste à couper et brûler, relâche dans l’atmosphère 97% du carbone de la forêt. Si on persuadait les petits agriculteurs de carboniser au contraire le bois coupé, on pourrait réduire de plus de 50% leurs émissions de carbone. Les sols améliorés par le biochar peuvent aussi relâcher moins de méthane et d’oxyde nitreux qui sont des gaz à effet de serre plus puissants que le dioxyde de carbone. Comme pour les rendements agricoles, les essais effectués dans les champs par des scientifiques indépendants et l’ONG Pro-Natura International ont montré des résultats prometteurs.
Par exemple en 2008, des champs de maïs kenyans fertilisés au biochar ont eu une récolte deux fois supérieure à celle des champs fertilisés avec des produits chimiques. Comme des centaines d’études scientifiques commencent à le confirmer, l’efficacité du biochar est un grand progrès pour produire la nourriture d’une population en expansion. Le Pyro-6F, une machine à carbonisation continue par pyrolyse, conçue initialement par Pro-Natura International et développée actuellement par la société Green Charcoal International, est capable de transformer 500 kg de balle de riz en 200 kg de biochar par heure (le reste devient du combustible gazeux utilisé pour faire marcher la machine qui fonctionne ainsi en continu). Aujourd’hui, la plupart des activités autour du biochar sont rattachées à “The International Biochar Initiative (IBI)” de l’Université Cornell. Il s’agit d’une organisation sans but lucratif ouverte aux scientifiques, en particulier ceux qui élaborent des politiques en matière de changement climatiques, aux ONGs et à l’industrie intéressée par l’application des technologies liées au biochar. IBI a été fondée en 2006 par une équipe incluant Johannes Lehmann, président, et Stephen Joseph de l’université de la Nouvelle Galle du Sud.